La génération suivante : celle de Jean Marcel BRESSE (1759-1820)

Jean Marcel BRESSE, dont je descends, est né le 5 septembre 1759 à Villeneuve de Marc. Il s’est marié avec Marie CLERET, de Saint Georges d’Espéranche, née en 1763.

Ils ont eu 9 enfants: 7 garçons et 2 filles.

Jean Marcel était propriétaire au Revollet d’Artas. Il devint Officier municipal d’Artas, puis Maire de la commune, à partir de l’an III (1795) et Juge de Paix de Saint Jean de Bournay. Il est mort à Artas, le 22 Décembre 1820, à 61 ans. Marie CLERET est décédée en 1837, à 74 ans.

(Cliquez sur document pour faire un zoom et faites un retour pour retrouver le texte).

Jean Marcel BRESSE a vécu la Révolution, et il a été un des premiers maires de la commune d’Artas.

Après la Révolution, les maires sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

La première élection à Artas date de 1790. Jean Marcel a été successivement Officier municipal et Maire, jusqu’en 1815. La famille BRESSE a fourni plusieurs maires à la commune d’Artas, sur 4 générations.

Le calendrier républicain a été adopté par la Révolution, à partir de 1792 jusqu’ à 1806. Il débute le 1er vendémiaire an I (22 Septembre 1792),  jour de proclamation de la République, déclaré premier jour de l’« ère des Français ». Chaque nom de mois rappelle un aspect du climat français (décembre, nivose en rapport avec le thème de la neige) ou des moments importants de la vie paysanne (septembre, vendémiaire, les vendanges). Chaque jour est caractérisé par le nom d’un produit agricole, d’une plante, d’un animal ou d’un outil en lieu et place des noms de saints du calendrier traditionnel. De ce fait, ce calendrier, que ses concepteurs voulaient « universel », était fortement lié à son pays d’origine et au poids économique que représentaient les activités agricoles à l’époque. Napoléon abrogea le calendrier républicain et instaura le retour au calendrier grégorien à partir du 1er Janvier 1806.

Le premier fils de Jean Marcel, Louis Antoine Alexandre, est né le 27 Décembre 1787, marié à Marie Félicité GERBOLLET. Ils eurent 3 enfants.  Il était propriétaire au Revollet d’Artas. Il est mort à Artas en 1852.

Son deuxième fils, Jean Baptiste Victor, est né le 12 Mars 1789, marié à Victorine CLERET, de Saint Georges d’Espéranche, née en 1807 (lien de parenté avec sa belle-mère ?). Ils eurent 3 enfants. Il était notaire à Artas. Il est élu maire plusieurs fois à partir de 1831 jusqu’ à sa mort, le 5 Mai 1861.

Le troisième fils, Innocent François Candide, dont je descends, est né le 9 Mars 1791, à Artas. Il est décédé le 7 Mars 1864, à Vienne, à presque 73 ans. Il a épousé Marguerite Louise PEROUSE, le 7 Septembre 1818. Il avait 27 ans et elle 17 ans.

Marguerite Louise PEROUSE est née à Saint Alban du Rhône, le 1er Juillet 1801. Son père, Jacques PEROUSE, était notaire royal au Parlement du Dauphiné. Sa mère était Jeanne Marie COURBON des GOUX de FAUBERT.

Innocent François Candide, négociant en laines, est venu s’installer à Vienne.

Marguerite Louise PEROUSE est décédée à Vienne, le 13 Janvier 1825, à 23 ans:

Ils n’eurent que 2 fils :

Jean Louis Gustave, en 1819, dont je descends

– Jacques Antoine Charles, en 1822. C’est lui qui a son nom sur la Tour Eiffel et vous pouvez consulter sa biographie, avec des éléments nouveaux, sur le premier article.

Innocent François Candide a bien réussi, puisque c’est lui qui a acheté et fait construire la maison bourgeoise du Chemin des Maladières, avec 4 ha de terres et des fermes. Cette propriété est restée dans la famille 4 générations.

Innocent François Candide, est né juste après la Révolution. C’est pour cela qu’on lui a donné des prénoms qui tranchent, avec la lignée précédente :

–  Innocent vient du latin qui « ne nuit pas ». Il correspond à souvent à des enfants Capricornes, puisque les saints Innocent sont fêtés le 28 décembre. Il y a eu aussi des Papes Innocent.

Candide vient du latin « candidus », d’un blanc brillant. Le prénom Candide a surtout été rendu célèbre avec le roman de Voltaire (1759), dont le héros démontre que « tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Le mot est passé dans la langue courante pour désigner un jeune homme un peu innocent. Candide fut un martyr à Rome. Il se fête le 3 octobre.

L’enfant suivant de Jean Marcel, est une fille, Marie Antoinette Emilie, née à Artas, le 8 Août 1793. Elle s’est mariée, le 19 Novembre 1813, à Marc NEMOZ de la Batie Montgascon. Elle a eu une fille. Elle est morte à Artas, le 8 Avril 1865.

L’enfant suivant de Jean Marcel, est un fils, Jean Etienne. Il est né le 25 Messidor an III (13 Juillet 1795). Il est décédé en 1796.

L’enfant suivant de Jean Marcel, est un fils, Joseph Etienne. Il est né le 8 Prairial an V ( 27 Mai 1797). Il s’est marié à Marie PIGNARD le 20 Septembre 1850, à 53 ans. Il a eu 2 fils. Il était propriétaire. Il est mort à Artas en 1866.

L’enfant suivant de Jean Marcel, est un fils, Benoit Marcel. Il est né le 7 Floréal an VIII (27 Avril 1800). Il s’est marié avec Joséphine VERDELET, en Novembre 1828. Ils eurent 8 enfants.  Il était propriétaire. Il est mort à Artas en 1876.

L’enfant suivant de Jean Marcel, est un fils, Sixte Hippolyte. Le prénom Sixte, vient du fait que c’est le 6 ème fils. Il est né le 16 Germinal an XII (6 Avril 1804). Il est mort à Lyon, sans descendance.

Le dernier enfant de Jean Marcel, est une fille, la deuxième, Jeanne Marie Unité. Le choix du prénom Unité, contraste aussi avec les prénoms habituels, peut-être en rapport avec la Révolution.  Elle est né 10 Novembre 1806. Elle a épousé, en 1826, Philippe André ORJOLLET, médecin à Saint Jean de Bournay. Ils n’ont pas eu de descendance. Elle est décédée, le 13 Août 1894, à 87 ans.

Du fait que Marguerite Louise PEROUSE est décédée le 13 Janvier 1825, à 23 ans, Innocent François Candide, confie son fils, Jacques Antoine Charles, agé de 3 ans, à sa soeur, Jeanne Marie Unité, sans enfants, qui va lui servir de mère.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *